Des clandestines dans les mines

Non, ce n’est pas de la triste histoire des migrants et autres réfugiés dont je vais vous parler mais de LA clandestine.

Si vous vous promenez sur la bande gazonnée de l’autre coté de la rue proche du restaurant et du gymnase, tendez votre cou vers le bois en contrebas.

En scrutant le pied des grands arbres, vous apercevrez ceci au printemps :

clandestine

Cette joli touffe violette qui réapparait à chaque printemps est une plante, mais bizarrement, vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas de feuille.

Pourquoi? Parce que cette plante ne sais pas effectuer la photosynthèse : elle n’en a pas besoin… Puisqu’elle va chercher ses nutriment chez le voisin.

Cette plante qui répond au doux nom de Clandestine, alias Lathraea clandestina est en fait une plante parasite qui possède des racines suceuses capables de capter à son profit une partie de la sève de arbres. Aucun danger pour ce dernier : elle ne la prélève qu’au printemps, à la montée de sève, au moment où cette dernière est la plus abondante.

On ne peut pas en dire autant du gui par exemple qui peut finir par affaiblir son hôte.

Fleurs de clandestines

Fleurs de clandestines

 

Fleurs de clandestine

Fleurs de clandestine

Elle est relativement courante sans être abondante, idéalement dans les sous bois bien humides.

Elle compte sur les oiseaux et le vent pour disperser ses graines, en espérant que celles-ci voyage jusqu’à un terreau humide proche d’un arbre pour y pousser.

En été , les touffes sèchent et peuvent disparaitre complétement en hiver.

Surprenante, cette clandestine, non? A vous d’aller la voir à présent !!

Guillaume pour la brigade verte